La Ville a fait le pari de mettre totalement en oeuvre dès cette année la démarche « zéro phyto », y compris pour l’entretien des cimetières.

L’objectif n’est pas d’éradiquer totalement les mauvaises herbes (qui n’en ont que le nom) mais bien de limiter leur prolifération : elles font désormais partie intégrante du patrimoine et il faudra bien les accepter en petite quantité.

Sans pesticides, comment agissent les agents municipaux ?

À l’aide de moyens manuels ou mécaniques (binettes, sarcloirs, débroussailleuse portative). Une équipe intervient déjà depuis début mars.Elle désherbe les trottoirs aménagés avec des revêtements en enrobé.

Un engin autoporté, équipé d’une brosse rotative, d’une désherbeuse tractée (déjà en fonctionnement) par un micro-tracteur facilite le travail fastidieux de cette équipe.
Mais ces nouvelles techniques, qui, certes, ont l’avantage de protéger l’environnement, ont, en contrepartie, l’inconvénient de multiplier par 5 voire 6, le temps consacré au désherbage. Certaines villes demandent ainsi aux riverains de participer à l’entretien des trottoirs situés devant chez eux.

À noter qu’au regard de l’ampleur du défi, zéro-phyto ne sera déployé qu’en 2017 sur les terrains de sport.