Vous êtes ici

Vous êtes ici

Ils se souviennent

Témoignages de Tarnosiens

"A Tarnos, il y a une fête"

Air de gige gascon chantée par Michel Castets

Mcastets  mettre lien Viméo avec la chanson (à venir)

Traduction : A Tarnos, il y a une fête,
Ô maman, laisse moi y aller.
Je suis une très belle jeune fille,
Tous les jeunes gens me feront danser.
Ma fille, vas-y si tu veux,
Mais reviens tôt à la maison.

Tarnos festive

« Dans les années 60, on allait au bal au Boucau. A l'époque, il y avait une tradition : le bal commençait toujours par un paso-doble. On essayait d'inviter les filles à danser mais souvent il y avait leurs mères à côté qui surveillaient... »
Michel Castets

« Une année pour les fêtes, les joueurs du BTS avaient inscrit un de leur copain à la course cycliste. Sur tout le trajet, les gens l'avaient poussé, et lui avaient donné du vin et des oranges pour le faire avancer. Il était quand même arrivé dernier ! »
Michel Castets

Tarnos sportive

« Dans les années d'après-guerre, les gens aimaient beaucoup les courses de vélo. C'était de véritables événements ! Le Tour de France passait même à Tarnos ! »
Michel Castets

« Au BTS, on s'amusait beaucoup. L’entraîneur avait un petit rituel. A la fin de l’entraînement, il nous donnait à tous un verre de vin blanc ! »
Michel Castets

Aux Forges...

« Mon père travaillait aux forges et il était colleur d'affiches. Les réunions politiques, c'était toujours très mouvementé... Aux forges, la vie c'était pas tout rose... C'était surtout très rouge ! »
Michel Castets

La vie au bourg

« Dans les années 50, à la place du parking [de la mairie], il y avait la salle des fêtes. Puis en face, l’Église, et plus loin le Septième et la ferme Habas. A la place de la médiathèque, il y avait un bistrot. C'était pratique, quand on sortait de la messe, on allait tous au bistrot ! »
Bernard Bénesse

« Au bourg, il n'y avait rien ! La grande ville pour nous c'était la Cité [des Forges] ! Le centre n'était vivant que pour les fêtes et lors des courses de vélos. »
Bernard Bénesse

« A l'époque, la Route Nationale était très peu fréquentée. Quand on était à l'école, on se mettait debout sur la murette pour compter les voitures. Un rien nous amusait... »
Bernard Bénesse

Du côté de la Digue

« Quand la Digue a été construite, toute la bande de la Cité se retrouvait là. Tous nos flirts se sont passés là ! Quand on a passé le baccalauréat, on faisait croire à nos parents qu'on allait réviser à la Digue, alors qu'on venait y retrouver des filles en cachette ! »
Alain Corsan

« Quand on avait 15 ans, on venait se baigner et à la Digue. C'était aussi un coin pour pêcher. Tout au bout de la Digue, on attrapait toujours pleins de crevettes ! »
Jean-François Cano

Tarnos en anecdotes

« A l'époque, à Tarnos, il y avait un lavoir. Il se trouvait dans les pins à côté des Dauphins. Là il y avait aussi un petit ruisseau où on venait pêcher au rapetout ! »
Michel Castets

« Dans le coin, toutes les familles avaient un surnom en gascon. Nous, on nous appelait "les caquet" parce qu'on bavardait beaucoup ! Parfois on retrouvait même ces surnoms sur les courriers qu'on recevait par la Poste ! »
Michel Castets

« La rue Allende, on l'appelait la « rue des allocations familiales » parce qu'il y avait un régiment de gosses ! A l'époque, on voyait tout le temps la même dame qui venait porter le chèque des allocations directement à la maison, en frappant de porte en porte. »
Bernard Bénesse