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Tarnos, occupée, résiste

1939 : Les maires communistes sont révoqués

Dès 1939, les élus communistes des deux communes de Tarnos et Boucau sont destitués. Joseph Biarrotte, Maire de Tarnos, est révoqué en octobre 1939 et déporté à Buchenwald. Charles Durroty, ancien Maire de Tarnos, est arrêté lors des rafles d'octobre 1942 et meurt en 1945 à Sachsenhausen.

Les maires déportés

1940 : Tarnos occupée par l'armée nazie

Après l'Armistice de juin 1940, Tarnos se retrouve en « zone occupée ». La ville devient un lieu stratégique pour l'armée allemande, qui entend contrôler les entrée et sorties sur le territoire et l'accès au port de Bayonne. De nombreuses troupes viennent ainsi prendre quartiers dans la ville ; s'installant par exemple chez l'habitant, réquisitionnant les bâtiments de l'école Jean Jaurès ou encore ceux du Château de Castillon. Sur le littoral, le « Mur de l'Atlantique » est construit.

Tarnos sous l'Occupation

1940 : Tarnos entre en Résistance !

Dès 1940, malgré les répressions policières et les sévères arrestations des militants et élus communistes, les opposants à l'oppression nazie s'organisent petit à petit. A Tarnos et Boucau, le mouvement forme l'une des poches de Résistance les plus importante de la côte basco-landaise. Distribution de tracts, faux-papiers, sabotages, déraillement de trains... Ces combattants de la première heure s'illustrèrent par leur engagement héroïque, certains au prix de leur vie.

Tarnos dans la Résistance

Des Résistants tarnosiens racontent...

René Desquerre, Albert Descoutey, André Arlas, Lucienne Montot... Anciens résistants, ils ont voulu raconter l'horreur de la guerre et témoigner du courage de leurs camarades déportés.

Lire leurs témoignages

Les rafles de l'automne 1942

En octobre 1942, le "sinistre" Pierre Napoléon Poinsot, commandant de la Section Spéciale des Affaires Judiciaires d'Origine Politique, ordonne des arrestations massives de militants et résistants communistes. 38 résistants sont arrêtés à Boucau et à Tarnos, chez eux comme à l'usine des Forges, dont plus de la moitié dans la terrible nuit des 26 et 27 octobre 1942. La plupart sont déportés dans les camps allemands, certains fusillés, d'autres succombent sous les coups et les tortures.

Liste des raflés des 26 et 27 octobre 1942

1944 : Tarnos libérée !

En août 1944, les soldats allemands quittent Tarnos dans la confusion la plus totale. Dans un dernier affront, les Tarnosiens et Boucalais cachent vélos et chevaux que les troupes tentaient de récupérer. Ils libèrent alors les prisonniers parqués près du « Métro » et défilent vers Bayonne, tonnant des chants révolutionnaires. Le 23 août, les drapeaux américain, anglais, français et soviétique, cousus de toutes pièces, flottent sur l'Hôtel de Ville libéré.

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