Dompter l’Adour capricieux et la puissance des flots de l’Atlantique, fut le dessein de nombreux hommes, de Louis de Foix (au XVIème siècle), à l’ingénieur Lesbordes, chargé du suivi de la construction de la Digue et qui lui laissa son nom.
Exposition réalisée en 2008 – Réalisation Ville de Tarnos. Documents actualisés et complétés en janvier 2016.
De la Barre à la Digue
Au fil des siècles, les constructions se sont succédées pour tenter de vaincre les caprices de l'océan et la fameuse « Barre de l'Adour », cette accumulation de sable dans le chenal d’entrée du fleuve, rendant son accès très difficile.
Après la construction des digues basses en 1810 apparurent les digues « à claire ». Ces voies bâties sur enrochements permettaient au sable de s’écouler sur les côtés, et étaient surmontées de passerelles.
Mais très rapidement ces digues à claire-voie s’avérèrent inefficaces : en 1866 leur bois était complètement rongé par les mollusques. Pour remplacer ces digues à claire-voie, deux petites digues empierrées sont construites au Nord et au Sud de l’embouchure.
Afin d’augmenter la capacité d’accueil du port et de protéger l’embouchure de l’Adour de la houle et de l’ensablement, la décision de construire une nouvelle et grande Digue fut prise.