Jean-Louis Beneuf

Lieu : Gymnase Jean-Louis Beneuf

Conseiller municipal de mars 1971 à mars 1983, en tant que maire adjoint chargé des sports, Jean-Louis Beneuf présida la Société Intercommunale Culturelle et Sportive de Boucau-Tarnos, dans laquelle il anima la section gymnastique.

ALBERT CASTETS (1944 - 1947)

Lieux : Place Albert Castets et Centre Municipal Albert Castets

Apprenti aux Forges de l’Adour, adhérant à la CGT dès 1909 puis au PCF en 1921, Albert Castets est renvoyé de l’usine en raison de sa participation à la grève de 1930 et devient alors représentant de commerce.Elu conseiller municipal de Tarnos en 1929, puis en 1935, il devient Adjoint au Maire.
Suspendu de cette fonction en 1939 et astreint à résidence, Albert Castets est, à la Libération, élu Maire au sein de la première séance du « Comité Communal Provisoire », un comité composé exclusivement de résistants. Il sera réélu le 29 octobre puis le 12 mai 1945.

Ambroise Croizat (1901 – 1956)

Député communiste de la Seine de 1936 à 1940 et ancien métallurgiste, Ambroise Croizat devient ministre d’Etat du général de Gaulle de 1945 à 1946, puis ministre du Travail et de la Sécurité Sociale de janvier à décembre 1946.
Surnommé le « ministre des travailleurs », son nom reste attaché aux grandes lois relatives à la mise en place de la Sécurité Sociale ou encore de la généralisation des retraites.

Marie Curie (1867 – 1934)

Lieu : Rue Marie Curie

Physicienne française d’origine polonaise, Marie Curie obtient le prix Nobel de physique en 1903 et  de chimie en 1911. Elle est la première femme à enseigner à la Sorbonne.

André Duboy (Tarnos, 1906 - mort en déportation à Mauthausen, 1944)

Lieu : Rue André Duboy et Centre de loisirs André Duboy

Instituteur à l’école publique des Forges de Tarnos, André Duboy devient en 1935 militant actif du SFIO. Epoux d’Odette Lapeyre, elle même institutrice à Tarnos, il entre dans la Résistance au sein du réseau Gallia durant la Seconde Guerre Mondiale.

Arrêté en juin1944 et déporté en Allemagne, André Duboy fait parti du tristement célèbre convoi du « Train Fantôme » aux côtés de Félix Concaret.
Arrivé au camp de Mauthausen en septembre 1944, affaibli et malade, il succombe trois mois plus tard, seulement âgé de 38 ans.

Jean Jaurès (1859 – 1914)

Lieux : Avenue Jean Jaurès et école Jean Jaurès

Homme politique français, philosophe, historien et théoricien socialiste, Jean Jaurès est l’une des grandes figures du courant socialiste français, et fonde en 1904 le journal l’Humanité. Fervent
défenseur de la paix, il est assassiné le 31 juillet 1914, juste avant le déclenchement de la Première Guerre Mondiale.

Charles de Gaulle (1890 – 1970)

Lieu : Rue Charles de Gaulle

Militaire de carrière, Charles de Gaulle s’illustre principalement durant la Seconde Guerre Mondiale en lançant l’appel du 18 juin 1940 depuis Londres, où il organise et dirige les Forces Françaises Libres (FFL).
A la Libération, il devient président du gouvernement provisoire mais est rapidement désavoué (1946). Il revient au devant de la scène politique en 1958, en tant que président du Conseil et rédige une nouvelle constitution qui fonde la Vème République. Président de la République de 1958 à 1969, Charles de Gaulle mène une politique d’indépendance. Il est cependant affaibli par les évènements de mai 1968 et démissionne l’année suivante. Il meurt le 9 novembre 1970.

Julian Grimau (1911 – 1963)

Lieu : Rue Julian Grimau

Homme politique espagnol et martyr de la liberté, Julian Grimau est reconnu comme héros de la réconciliation du peuple espagnol. Il fut fusillé à Madrid le 20 avril 1963.

Léo Lagrange (1900 – 1940)

Lieu : Gymnase Léo Lagrange

Homme politique français, Léo Lagrange adhère dans les années 1920 à la SFIO. Nommé sous-secrétaire d’Etat aux sports et aux loisirs, il s’emploie à développer les loisirs sportifs, touristiques et culturels et encourage également le mouvement des Auberges de Jeunesse.
Engagé durant la Seconde Guerre Mondiale, il est tué en juin 1940 d’un éclat d’obus.

Langevin-Wallon

Lieu : Collège Langevin-Wallon

Paul Langevin  (1872 – 1946) est un physicien français et professeur de sciences à l’Université de Paris. Il travailla notamment sur les théories de la relativité et le magnétisme.

Psychologue français, Henri Wallon (1879-1962) est l’auteur d’importants travaux sur le développement de l’enfant.

En 1946, ils s’associent et préparent un projet de réforme de l’enseignement qui consiste à améliorer l’institution et à obtenir de meilleurs résultats. Le plan Langevin-Wallon prévoit un enseignement gratuit et obligatoire jusqu'à l'âge de 18 ans. Il définit des conditions idéales pour cet enseignement : 25 élèves maximum par classe, respect des rythmes biologiques... Il préconise une revalorisation du travail manuel, allant de pair avec l'accès de chacun à une solide culture. Il pose le principe d'une éducation populaire accessible tout au long de la vie.

Georges Lassalle (Saint-Paul-lès-Dax, 1901 - Fusillé à Brantôme-Dordogne, 1944)

Lieu : Rue Georges Lassalle

Fils d’un ouvrier métallurgiste, Georges Lassalle entre en apprentissage aux Forges de l’Adour. Adhérent au Parti Communiste Français en 1922, il devient maire de Boucau en 1930.

Arrêté au début de la Seconde Guerre Mondiale, il fut interné au camp de Gurs en juillet 1940. Après son évasion du camp, il participa à la résistance communiste. De nouveau arrêté, il fut fusillé en avril 1944.

Lénine (Vladimir Illitch Oulianov (dit), 1870 – 1924)

Lieu : Avenue Lénine

Révolutionnaire et homme politique russe, Lénine est le fondateur et le dirigeant du Parti Bolchevick. Il fut également le principal acteur de la Révolution d’Octobre en 1917 et fonda l’URSS.

Albert Mora (Bayonne, 1896 - Tarnos, 1959)

Lieu : Square Albert Mora

Adhérant à la SFIO en 1919, Albert Mora est embauché aux Forges de l’Adour et adhère en 1923 au Parti communiste. Pendant une quinzaine d'années, il joue sur le plan politique et syndical un rôle important : il est tour à tour secrétaire du syndicat des ouvriers métallurgistes de Boucau, membre du bureau de la région pyrénéenne, délégué au congrès du Parti communiste, secrétaire du rayon de Boucau-Tarnos...

Élu conseiller municipal de Tarnos en juillet 1926, il est réélu en 1929. Albert Mora fut l’initiateur de la grève qui éclata et paralysa les Forges en 1930 et fut renvoyé de l’usine et condamné à un an de prison pour « actes de sabotage et entraves à la liberté du travail ».

Arrêté par les autorités de Vichy, il s'évade et rejoint les rangs des Francs-tireurs et partisans français. Après la Libération, il est élu député des Basses-Pyrénées de 1945 à 1958.

Jean Paillé (Oloron-Sainte-Marie, 1912 - Mort en déportation à Mauthausen , Autriche, 1944)

Lieu : Cuisine centrale Jean Paillé

Adhérent du Parti communiste  français, Jean Paillé fut secrétaire de l'Union locale unitaire de  Biarritz en mai 1933, puis de l'Union départementale des syndicats confédérés des Landes. Il abandonne alors ses fonctions de secrétaire de mairie de Tarnos qu'il exerçait depuis 1935.

Pendant la seconde guerre mondiale, Jean Paillé participe dans la région bordelaise à la reconstitution clandestine du PCF. Arrêté par la Gestapo, il fut déporté et mourut le 3 juillet 1944 à Mauthausen.

Marcel Paul (1900 – 1982)

Lieu : Avenue Marcel Paul

Homme politique français, Marcel Paul devient, en 1939, secrétaire général de la fédération de l’éclairage de la CGT.

Résistant et déporté durant la Seconde Guerre Mondiale, il devient ministre de la production industrielle à la Libération dans le Gouvernement Provisoire. Marcel Paul fut également député communiste à l’Assemblée Nationale de 1945 à 1948.

Pierre Sémard (1887 – 1942)

Lieux : Pont Pierre Sémard et Zone Industrielle Pierre Sémard

Cheminot  résistant, Pierre Sémard  fut secrétaire général de la Fédération des cheminots et dirigeant du PCF dont il fut secrétaire général de 1924 à 1928. Il fut fusillé en tant qu’otage par les allemands en mars 1942.

Maurice Thorez (1900 – 1964)

Lieu Salle des fêtes : Maurice Thorez

Homme politique français, fils et petit-fils de mineur, Maurice Thorez s’engage dès 1920 au PCF, dont il fut le secrétaire général de 1930 à 1964. Au début de la Seconde Guerre Mondiale, il quitte la France pour l’URSS mais reste en contact avec les dirigeants du PCF clandestin qui organisaient la Résistance. A son retour, il reprit ses fonctions à la direction du PCF et fut ministre de la fonction
publique de 1945 à 1947. Vice-président du Conseil en 1946 et 1947, il fut élu secrétaire général du PCF en mai 1964.