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Les noms des rues

Salvador Allende (1908 – 1973)

Salvador Allende

Lieu : Avenue Salvador Allende

Salvador Allende est fondateur du Parti Socialiste chilien et président du Chili de novembre 1970 à septembre 1973.

Durant son mandat, il s’engage dans la transformation socialiste de son pays.

Le coup d’état orchestré par le général Pinochet en septembre 1973 met fin à sa vie et à ses ambitions.

 

 

 
   

André Arlas (Boucau, 1912 - Tarnos, 1999)

André Arlas

Lieu : Centre social André Arlas

Ajusteur-mécanicien aux Forges de l'Adour, André Arlas adhère à la CGTU en 1930 et au PCF en 1935. Il participe en juin 1939 à la naissance de la Fédération des Landes. La même année, il devient secrétaire de mairie à Tarnos en remplacement de Jean Paillé, avant d’être mobilisé en 1940.

Responsable régional du PCF clandestin durant la seconde guerre mondiale, il passe dans l’illégalité en 1940. Arrêté à Bordeaux en 1942, il fut déporté au camp de Mauthausen.
Après la Libération, André Arlas occupe de nouveau les fonctions de secrétaire général à la mairie de Tarnos, fonctions qu’il occupa jusqu’en 1972.

François Baudonne (Tarnos, 1897 – 1972)

François Baudonne

Lieu : Rue François Baudonne

Employé à  la SNCF et militant communiste, François Baudonne s’engage dans la Résistance durant la Seconde Guerre Mondiale.

Son emploi lui permet alors de transporter et de diffuser des tracts et des journaux communistes clandestins. Il est arrêté et déporté au camp de Sachenhausen en 1943. Après guerre, François Baudonne est élu adjoint au maire en 1955 à Tarnos.

André Bouillar dit « Dédé le Basque » (Barcelone, 1917 - Saint-Simon-des-Bordes, 1944)

André Bouillar

Lieu : Rue André Bouillar

Résistant et martyr de la Seconde Guerre Mondiale, André Bouillar s'engage en 1941 dans la police des Renseignements Généraux. Affecté à Mont de Marsan, il est détaché à Tarnos.

Dès 1942, il crée un groupe de Résistance dont l’influence s’étend à l’ensemble des Basses Pyrénées et qui multiplie les actions (filière d'évasions, faux papiers, transport, cache et répartition d'armes, attentats spectaculaires à Bayonne et Angresse, voies ferrées, pylônes et camions ennemis sabotés).
En mai 1944, André Bouillar plonge dans la clandestinité totale à Bordeaux, accompagné de ses camarades tarnosiens Jean Mouchet, Georges Fabas et Jean Capdeville.
Il est tué au combat à Saint-Simon-des-Bordes (Charente Maritime) le 22 août 1944.

Félix Concaret (Nicole, Lot et Garonne, 1899 - mort en déportation, Melk, 1945)

Félix Concaret

Lieu : Ecole Félix Concaret

Nommé en 1937directeur à l’école de Tarnos-Bourg, Félix Concaret s’engage dans la Résistance aux cotés André Bouillar durant la Seconde Guerre Mondiale.

Il participe notamment aux caches d’armes et à l’évasion des prisonniers d’Outre-mer du camp de Labenne avant d’être arrêté en 1944.
Déporté au camp de Melk, Félix Concaret meurt quelques mois plus tard.

Henri Dauga (Tarnos, 1893 - mort en déportation, Sachsenhausen, 1944)

Henri Dauga

Lieu : Salle Henri Dauga

Ouvrier  à  l’usine  des  Forges  de  l’Adour,  Henri  Dauga  devient  un  fervent  militant communiste et syndicaliste. Elu conseiller municipal de Tarnos en 1923, il est mobilisé en 1939 mais très rapidement démobilisé en 1940, il reprend l’activité politique au sein du parti communiste clandestin.

Victime de la rafle de la nuit du 26 au 27 octobre 1942, il est déporté au camp de Sachsenhausen en janvier 1943 où il décède en juillet 1944.

Charles Desquerre (Tarnos, 1893 - mort en déportation Sachsenhausen, 1943?)

Charles Desquerre

Lieu : Rue Charles Desquerre

Marin à Bayonne en 1911, Charles Desquerre est mobilisé en 1914. Après la guerre, il est employé comme ouvrier docker par les Forges de l’Adour jusqu’en 1920, date à laquelle il est renvoyé en raison de son rôle dans les grèves de mai et d’octobre.

Elu conseiller municipal de Tarnos en 1919, Charles Desquerre devient membre du PCF en 1921 et participe à l’implantation du parti dans la région. Quelques temps après, il devient employé de la mairie de Bayonne.

Arrêté par la Gestapo en 1942 pour son activité de résistant, il est déporté et meurt au camp de Sachsenhausen .

Odette Duboy (Dax, 1910 - Bayonne, 1969)

Odette Duboy

Lieu : Ecole Odette Duboy

Ancienne normalienne des Landes, Odette Duboy est une active militante du Parti Socialiste SFIO aux côtés de son mari, André Duboy. Résistante pendant la seconde guerre mondiale, elle perd son mari dans les camps en 1944.

Après la Libération, elle marque profondément la vie municipale de Tarnos : institutrice, directrice d’école, conseillère municipale et adjointe au maire, elle s’implique dans les affaires de la commune
et pour la scolarité des enfants.

Jacques Duclos (1896 – 1975)

Jacques Duclos

Lieu : Boulevard Jacques Duclos

Homme politique français, Jacques Duclos fut l’une des grandes figures du PCF, aux côtés de
Maurice Thorez et Benoît Franchon, pendant 35 ans.

Responsable du  PCF clandestin durant la période de l’occupation, il tient après la Libération un rôle de premier ordre dans le domaine politique et parlementaire : tour à tour député et sénateur, il se présente en 1969 à la présidentielle et recueille près de 21% des voix.

Charles Durroty (1882 – 1945)

Charles Durroty

Lieu : Ecole Charles Durroty

Ancien ouvrier des Forges, Charles Durroty fut Maire de la commune de Tarnos de 1930 à 1935, puis premier adjoint de 1935 à 1939.

Militant communiste de la première heure, il est arrêté en 1942 et déporté au camp de Sachsenhausen, dans lequel il est utilisé comme aide aux cuisines du camp. Il décède le 13 février 1945.

Michel-Arnaud Lafitte (Saint-Martin-de-Seignanx, 1935 - El Milia, Algérie, 1959)

Lieu : Rue Michel-Arnaud Lafitte

Ouvrier à l’Usine des Forges et militant actif de la CGT, cet enfant du pays est incorporé en 1957 dans un régiment de métropole pour aller combattre en Afrique du Nord.
Il est mort au combat, en Algérie le 14 juin 1959, à peine âgé de 24 ans.

Robert Lasplacettes (Saint-André-de-Seignanx ,1946 - Tarnos, 2002)

Robert Lasplacettes

Lieu : Ecole Robert Lasplacettes

Secrétaire de l’Union locale CGT, représentant l’entreprise Turboméca et adhérant au PCF dans les années 70, Robert Lasplacettes figure sur la liste d’André Maye aux élections de 1977.
Elu conseiller municipal,puis adjoint au maire en 1981, il devient également au début des années 1980, président du Foyer des Jeunes Travailleurs Tarnosiens.

Premier adjoint au maire en 1991 sous le mandat de Pierrette Fontenas, Robert Laspacettes est l’un des fondateurs de la Communauté de Commune du Seignanx.

Lénine (Vladimir Illitch Oulianov (dit), 1870 – 1924)

Lénine

Lieu : Avenue Lénine

Révolutionnaire et homme politique russe, Lénine est le fondateur et le dirigeant du Parti Bolchevick. Il fut également le principal acteur de la Révolution d’Octobre en 1917 et fonda l’URSS.

Vincent Mabillet (1906 - 1967)

Lieu : Stade Vincent Mabillet

Conseiller municipal de Tarnos durant 18 ans, de 1947 à 1965, Vincent Mabillet s’illustre également dans le sport, en pratiquant le rugby sous les couleurs du Boucau Stade.

Lucienne Montot-Ponsolle (1923 – 1997)

Lucienne Montot-Ponsolle

Lieu : EHPAD Lucienne Montot-Ponsolle

Employée communale de Tarnos au service de l’Etat-Civil, et résistante durant la seconde guerre mondiale, Lucienne Montot-Ponsolle est arrêtée pour avoir fourni de faux papiers à des étrangers espagnols. Elle est alors internée au Fort du Hâ, puis déportée aux camps de Ravensbrück et de Bergen-Belsen.

Libérée en 1945, elle retrouve Tarnos le 13 juin de la même année et épouse après guerre Joseph Ponsolle, lui aussi rescapé des camps et conseiller municipal de la ville à partir de 1971.

Jean Moulin (1899 – 1943)

Jean Moulin

Lieu : Rue Jean Moulin

Soldat français de 1914 à 1918 et préfet d’Eure et Loir en 1939, Jean Moulin est le symbole de la Résistance Française durant la Seconde Guerre Mondiale. Chargé par le Général de Gaulle d’unifier les mouvements de la Résistance, il est arrêté à Caluire en juin 1943 lors d’une Réunion avec les principaux chefs de la Résistance.

Interrogé et torturé par Klaus Barbie, Jean Moulin meurt dans le train qui le conduit aux camps de concentration sans avoir parlé.

Jean Mouchet(Tarnos, 1918 - Exécuté à Souge, 1944)

Jean Mouchet

Lieu : Ecole Jean Mouchet

Figure de la Résistance tarnosienne, Jean Mouchet est mobilisé en Syrie de 1938 à 1941, puis devient employé à l’usine Latécoère d’Anglet à son retour.

En septembre 1942,  il est contacté par André Bouillar pour former un groupe de Résistance efficace sur Tarnos. Fomentant et participant à divers attentats contre les allemands, notamment contre le bureau d’embauche allemand et le centre d’information de Bayonne, Jean Mouchet est arrêté en juin 1944 et incarcéré au fort du Hâ. Il est exécuté en août 1944 à Souge (Gironde).

Napoléon Ier (1769 – 1821)

Napoléon 1er

Lieu : Rue Napoléon Ier

Général de la Révolution Française, Napoléon Ier dirigea la France à partir de 1799 et devint Empereur en 1804 jusqu’en 1814, puis 1815. Il conquit et gouverna une grande partie de l’Europe continentale.

Daniel Poueymidou (1945 – 1993)

Daniel Poueymidou

Lieu : Ecole Daniel Poueymidou

Professeur de mathématiques puis principal adjoint du collège de Saint-Martin-de-Seignanx, Daniel Poueymidou est élu conseiller municipal de Tarnos en 1977.

Chargé de la commission Information durant son deuxième mandat, il s’implique notamment dans la rénovation du Foyer Jeunes Travailleurs, ou encore dans le domaine de la réglementation de la publicité. Actif supporter du BTS rugby, il décède brutalement lors de son troisième mandat.

Avenue du Dauphin

D'après les archives conservées par la Ville, ce nom de lieu-dit apparaît sur les anciens cadastres napoléoniens du XIXème siècle.

Il correspond à une ancienne bâtisse (au même titre qu'Estiénon, Fringon, Conseillé(r)...) qui a donné son nom à l'Avenue et au lotissement Dauphin à la fin des années 1960. Ce "lieu dit" apparaît également sur les recensements de population, dont le plus ancien conservé date de 1819.

Suppositions sur l'étymologie de la dénomination du lieu :

  • "Dauphin" était en ancien occitan un prénom masculin aujourd'hui désuet, dont le féminin a pourtant perduré (Delphine)
  • "Dauphin": terme employé en architecture pour désigner un robinet d'une fontaine ou une embouchure de tuyauterie (peut être y a t-il un lien avec le réseau hydraulique de ce terrain ?)
  • Bien sûr, le titre royal ou l'animal
  • À noter: "Dauphin" est également un patronyme qui, d'après les relevés de l'association de généalogie du Bas Adour, était répandu au XVIIIème siècle à Saint-Esprit (alors une ville landaise avant d'être intégrée à Bayonne en 1857).

Héphaïstos

Dieu des Forges, du Feu, de la Métallurgie et des Volcans dans la mythologie grecque, il est le fils d'Héra et de Zeus (ou, selon certains sources, d'Héra seule).

Dous Haous

La place Dous Haous signifie en gascon : la place des Forgerons

Alexandre Viro (1881 - 1951)

Il fut un syndicaliste ouvrier des Forges, acteur de la fraternité et de la solidarité avec les métayers du Bas-Adour.

Fils d’immigré italien, ses activités militantes et son influence auprès des ouvriers lui ont fait subir la répression de l’État. Qualifié « d’agitateur dangereux pour l’ordre public », il est emprisonné et, malgré les mobilisations de solidarité des travailleurs, il est expulsé par le Ministre de l’Intérieur du territoire français, où il est né, où il a toujours vécu, et alors qu’il est marié avec une française avec laquelle il a eu trois enfants.

En 1924, épuisé, il est autorisé après 4 ans d’exil à rentrer en France. Il décède à Tarnos le 27 janvier 1951 dans une grande pauvreté.

La Ville souhaitait rendre hommage à cet homme qui consentit beaucoup de sacrifices pour ses idées de justice et de progrès, et pour les autres, entre la place des Forgerons (Dous Haous) et le Dieu grec des Forges (Héphaïstos).

Le saviez-vous ?

Les entrées des résidences de "Femmes d'un Siècle" portent toutes des noms de femmes célèbres du XXème siècle.